La prise en charge du diabète de type 1 (DT1) de l’enfant et de l’adolescent repose sur l’apport d’insuline, une adaptation de l’alimentation et la pratique d’exercices physiques réguliers. Ces attitudes de soins sont apprises et renforcées par l’éducation thérapeutique du patient (ETP). La pratique sportive chez le jeune avec un diabète permet un meilleur état de santé (sur le long terme), et un épanouissement personnel immédiat (qualité de vie), elle entraîne une amélioration de la sensibilité à l’insuline : si les ajustements alimentaires et d’insulinothérapie associée sont adaptés, l’équilibre métabolique sera amélioré. S’ils sont inappropriés, l’équilibre métabolique peut se dégrader. Lorsque les jeunes patients bénéficient, en parallèle de l’entraînement, des recommandations sur les adaptations alimentaires et d’insulinothérapie et sur l’auto-surveillance glycémique, le contrôle glycémique s’améliore significativement. Pour le sport à l’école, d’intensité et de durée en général limitées, il n’est pas souvent utile de prévoir des adaptations : celles-ci peuvent sembler complexes, et limiter l’accès aux activités, alors qu’elles sont le plus souvent peu utiles. Il est conseillé d’éviter d’injecter l’insuline qui sera active pendant le sport dans une zone sollicitée musculairement lors de l’effort. Enfin, il faut souligner l’effet bénéfique de l’exercice physique régulier sur la qualité de vie des jeunes ayant un DT1, paramètre primordial dans la prise en charge thérapeutique toute maladie chronique, et cela d’autant plus pendant les périodes d’instabilité psychologique, telle l’adolescence.
Risque d’hypoglycémie et d’hyperglycémie
Le plus souvent, l’exercice physique peut faire baisser la glycémie (le foie libère moins de glucose que le muscle n’en consomme) : – Pendant l’effort : si la dose d’insuline est excessive ou si la résorption de l’insuline est accrue, parce qu’injectée dans un site fortement sollicité par l’effort, Le foie ne peut pas libérer assez de glucose et il y a un risque d’hypoglycémie au cours de l’effort. Dans les heures qui suivent l’effort : le risque d’hypoglycémie tardive est lié à la diminution des réserves de glucose dans le foie et à l’activité du muscle qui continue à capter beaucoup de glucose dans le sang pour reconstituer ses réserves (glycogène) après l’effort. L’hyperglycémie survient lorsque le foie libère plus de glucose que le muscle ne peut en consommer. Le risque d’hyperglycémie est donc plus important : – si la dose d’insuline est insuffisante au moment du sport (fin d’action de l’insuline lente, diminution excessive des doses, suspension trop longue du débit de base) ; – si beaucoup d’hormones de stress sont libérées au moment de l’exercice (compétition, exercice très intense).
Les différents type d’activités physiques recommandés
Il existe plusieurs façons de bouger. Chaque type d’activité a ses avantages, et aucun ne peut complètement remplacer les autres. Voici l’ensemble des activités recommandées en cas de diabète et leur effet bénéfique sur les différentes complications liées au diabète : Effet très positif: Vélo, marche à pied, course à pied, natation, basket, handball, football, danse, athlétisme, gymnastique, judo, tennis, baseball, volley Ball. Effet positif: Equitation, plongée sous-marine, roller, surf, paintball, ping-pong. Effet légèrement positif: Bowling, karting…
Toutefois, il est fortement conseillé d’éviter des activités pouvant provoquer des lésions ou menant à l’épuisement telles que : la boxe, la parapente, etc… La durée minimum recommandée est de 30 minutes par séance.